Elle s'appelait Sarah
Suite aux critiques élogieuses disséminées sur Internet d’abord, dans la presse ensuite, découvrir ce livre de Tatiana de Rosnay s'impose.
Certes, le lecteur peut s’attendre à un sujet délicat et triste, puisque l’auteur y parle du Vel’d’Hiv. Mais derrière l’histoire d’une petite fille, derrière les mots alignés, il touchera le fond d’une tragédie. L’auteur sait distillé l’horreur au compte-gouttes, s’appuyant sur une documentation détaillée, un récit structuré, des personnages émouvants.
« Elle s’appelait Sarah » s’avère un ouvrage inoubliable. Il suffit de se rendre sur le blog de l'auteur qui lui est consacré pour s'en convaincre. Du point de vue historique, car il ressuscite un lieu disparu de Paris, où l’Etat Français a trahi la confiance d’une partie de sa population. Du point de vue humain, puisqu’il n’est pas possible de « digérer » une telle lecture en moins d’une dizaine de jours.
A lire absolument.