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Des livres à décrire par Sarvane et Sareyna
4 août 2017

"Le seize octobre" - Jean-Marie et Christine VILLEMIN

Les gens ont tendance à oublier qu'un petit garçon de 4 ans à été assassiné.

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La première fois que j'ai entendu parler de Grégory, je devais avoir 6 ans. Je me souviens que j'étais dans la chambre de ma grand-mère avec ma cousine. Ma grand-mère nous expliquait que nos parents devaient toujours savoir avec qui ont été et qu'on devait toujours les prévenir si on partait faire quelque chose, même avec un membre de notre famille ou un ami. Et pour appuyer son propos elle nous a parlé de Grégory. Pas dans les détails évidemment. Mais l'histoire tragique de ce petit garçon, m'a fait froid dans le dos. J'avais 6 ans et je ne comprenais pas pourquoi on avait tué un enfant ?

Près de 15 années se sont passées. Aujourd'hui, je connais Les détails macabres de cette affaire, et pourtant, je ne comprends toujours pas comment on peut faire du mal à un enfant et encore moins le tuer. Cette affaire me fait peur. La cruauté humaine me glace le sang. Vendredi je suis tombée, dans la bibliothèque de ma grand-mère, sur ce livre écrit par les parents de Grégory en 1994 "Le seize octobre". J'ai beaucoup pleuré durant cette lecture. Je crois que je n'ai jamais autant pleuré en lisant un livre. J'admire la combativité qui a habité et qui habite toujours Christine et Jean-Marie Villemin. Je n'ai pas d'enfant et pourtant rien que de m'imaginer leur douleur, j'ai le ventre qui se tord de douleur, alors je n'ose imaginer la souffrance provoquée par la perte d'un enfant, encore moins quand celle-ci représente l'absurdité et la méchanceté humaine.

Mais je crois que ce qui m'a choqué le plus dans leur récit, c'est l'incompétence et la dureté d'un juge qui, au lieu de se concentrer sur les éléments de l'enquête, a décidé de mettre à charge une mère déjà torturée par la mort de son fils de 4 ans. Mais le plus révoltant reste le gros manque de pudeur et de respect des journalistes qui lors de l'enterrement ont été jusqu'à escalader les tombes pour avoir le "cliché" et qui désignent un coupable sans aucune preuve, et qui vont jusqu'à se permettent de faire des blagues sur la mort de Grégory, d'inventer des éléments à charge ou des histoires entre les différents protagonistes, sans même se mettre à la place des parents de Grégory et de la famille.

Je finirai par le point fort de ce livre qui émanait déjà avant, c'est le lien d'amour indestructible qui unit ce couple dont on a tenté à plusieurs reprises de briser et qui malgré les coups durs, ont réussi à surmonter les épreuves ensembles, main dans la main. Je leur accorde tout mon soutien et mon admiration. En espérant, qu'un jour La vérité éclate, en mémoire de Grégory.

 

Sareyna

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